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J'ai 42 ans et j'ai fait l'essentiel de mes vingt ans de carrière dans des fonctions commerciales au sein de sociétés du secteur informatique – distributique et services. Après un DEUG en Économie, j'ai démarré mon parcours en 1990 comme commercial puis ingénieur d'affaires dans différentes entreprises du secteur. En 1996, j'ai rejoint Computacenter, première SSDI européenne et y restera jusqu'en juillet 2009. Au cours de ces treize années, je me suis vu confier des responsabilités en gestion et management de plus en plus importantes. J'ai assumé respectivement les postes d'ingénieur d'affaires grands comptes, de responsable de comptes stratégiques, de directeur de l'agence SSII, puis de directeur du secteur Audit/Finance/Industrie en enfin de directeur du secteur Ouest et Sud pendant quatre et demi, encadrant 80 collaborateurs. Début 2009, j'ai décidé de compléter mon expertise professionnelle par un Executive MBA à l'école de management international Audencia de Nantes. C'est dans ce cadre que je me suis intéressé à la promotion du « made in France ».J'ai été frappé par la vague de délocalisation des 10 dernières années et par la désindustrialisation latente de l'Hexagone. Je reste convaincu que nos entreprises, à l'instar des entreprises allemandes, ne pourront financer leurs capacités d'innovation qu'en s'appuyant sur les bénéfices réalisés sur un marché domestique confiant, fidèle et robuste. J'ai réalisé une étude de marché approfondie qui me laisse penser que les consommateurs sont en train d'évoluer et de devenir des « consom'acteurs ».
Il existe encore de nombreuses PME françaises qui produisent tout ou partie de leur fabrication dans l'Hexagone, mais elles sont souvent de trop petite taille pour faire découvrir efficacement leurs savoir-faire au grand public et très peu sont présentes sur Internet par manque de temps et de moyens humains et financiers. Pourtant le e-commerce connait une croissance sans précédent depuis cinq ans et constitue une formidable opportunité de développement. Il est le canal idéal de connexion entre des consommateurs de plus en plus concernés par l'impact de leurs comportements d'achat et des entreprises qui continuent à produire sur le territoire J'ai créé dès le lancement une structure ambitieuse (SAS à 30.000€ de capital – 3 collaborateurs permanents) pour rassurer mes partenaires du sérieux de la démarche et des moyens que j'allais investir à la promotion du projet. Nous avons utilisé les services de partenaires confirmés tant pour la réalisation du site, que pour les parties juridique et média pour offrir aux internautes une image de qualité et de professionnalisme indispensable à la promotion du Made in France. Le site présente une charte de fonctionnement claire et accessible à l'internaute qui définie nos critères de sélection. Le principal projet d'évolution est un développement à l'international. Nous projetons dans le courant de l'été 2011 de proposer une version anglaise du site accessible à tous les pays d'Europe du Nord et d'Asie, que nous relaierons par une campagne de publicité ciblée pour atteindre une clientèle amatrice de la « french touch ».